C’est un retournement de situation, tels qu’en réserve souvent l’histoire industrielle. En septembre 2016, le plan d’Alstom était de fermer son site de production à Belfort et de transférer une grosse partie des effectifs à Reichshoffen , en Alsace, 180 km plus loin. Quatre ans plus tard, après la mobilisation pour le maintien du site à Belfort et l’engagement de l’État , le projet d’acquisition du constructeur Bombardier par Alstom conduit à une cession de l’usine de Reichshoffen par l’industriel français, tandis que le site de Belfort n’est pas impacté.