Plus écologique, plus spacieux, plus moderne, moins cher à l’entretien… La gestation du « train du futur » TGV M progresse avant sa sortie d’usine et sa mise en service prévue pour juin 2024, à temps pour les Jeux olympiques de Paris, a indiqué la SNCF. Quatre ans après le lancement du projet, le premier « chaudron », soit l’enveloppe extérieure du train, a été présenté jeudi dans les ateliers d’Alstom à la Rochelle, une première pierre qui doit mener ce projet à la mise en circulation d’ici quatre ans.
Après La Rochelle, les trains seront par la suite assemblés à Belfort.
« C’est un train qui roulera pour les Jeux olympiques » prévus à Paris en 2024, affirme à l’AFP le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch, précisant que les premières livraisons de modèles commandés à Alstom auront lieu à l’hiver 2023. TGV « M », car les qualités de ce train commencent la plupart du temps par cette lettre, fait valoir M. Krakovitch.
Au premier rang, la « modernité« . Il sera notamment possible de configurer les aménagements intérieurs, transformer une première classe en seconde, et aussi bien d’exploiter sous format Inoui que sous format de Ouigo, le TGV à bas coût, précise-t-il.
La mobilité du TGV M permettra aux personnes handicapées de pouvoir embarquer en complète autonomie, sans qu’il y ait besoin d’assistance quelconque, y compris à l’étage du train, grâce à une plateforme rotative et élévatrice. Les toilettes aussi seront repensées, souligne la SNCF.
Le train pourra également accueillir 740 passagers, soit 20% de plus que les rames actuelles. L’écologie enfin aura une place de choix dans ce train aux 97% de matériaux recyclables, réduisant de 32% les émissions de CO2, de 20% la consommation d’énergie et de 30% les coûts de maintenance.